Un fait très important en lien avec cet extrait concerne la reconnaissance par les journalistes et par les observateurs de l'époque que les Métis de la Gaspésie forment une communauté distincte de celle des Français, des Anglais et des M'igmaq.
"Les Français et les Anglais ne prendront probablement pas part à cette agitation. La difficulté est soulevée par le métis qui sont des descendants d'Acadiens et de Micmacs." |
Selon les propos du journaliste, bien qu'une foule de pêcheurs rôdent autours des magasins, il identifie clairement les métis comme étant les meneurs.
"Ces perturbateurs sont pour la plupart des métis et difficiles à contrôler. Ils ne se laisseront pas arrêter par des constables choisis ici, mais se soumettront à ceux envoyées par le gouvernement." |
La première dépêche datant du 15 février 1886 présente les Canadiens-Français comme étant les émeutiers. Deux jours plus tard, le journal La justice se ravise et parle maintenant des responsables métis. L'auteur prendre le temps de faire également une distinction entre les Anglais, les Canadiens français et les Métis.
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